Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monsieur, jay receu ce jourdhuy la lectre quil vous a pleu de mescrire
2du neufviesme du present, suyvant laquelle monsieur de Pennes sen va
3avec sa compagnie au lieu où il vous a pleu luy ordonner, masseurant
4qu’aux endroictz où il sera employé, il y versera en façon que le roy
5en sera fort bien servi. Despuys ma dernière lectre rien nest survenu
6qui soit digne de vous advertyr, si ce nest que par la contenance
7de lennemy et à ce quil faict le semblant, je seray des premiers
8atacqués, ce que ne mesbaye en rien car je me sentz assez pour me bien
9deffandre. Bien vous diray je, monsieur, que quant il vous
10plarroyt me donner aultant de moyen pour les offancer que jen
11ay de me bien deffandre, je spereroys que le service du roy en seroyt
12advancé et ce pauvre pays sen pourroyr ressantir. Advenant
13chose digne, je ne fauldrey de vous en advertir ; et daultant
14que je vous ay escript assés amplement par ma dernière lectre
15sur laquelle il vous plarra me faire entendre votre volunté,
16que sera pour fin, après avoir presentées mes humbles recommandations
17à votre boinne grace, suppliant le Createur vous donner,
18monsieur, en très heureuse santé très longue et heureuse vie. De Dye,
19ce XIIIe de febvrier 1574.
20Vostre très humble et affectionné à vous faire
21service
22glandage